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Le voyage sous toutes ses formes !
Evasion en Nouvelle Calédonie
Souvenir d’un premier voyage…
De Lyon à Nouméa, il faut compter presque 24h avant d’arriver au paradis calédonien. Un trajet assez long et éprouvant mais tellement d’excitation, une sensation unique.
Après l’atterrissage, nous avions un peu moins de deux semaines d’expédition pour tout découvrir de cet archipel légendaire, en passant par Nouméa, la gastronomie, la culture, la faune, la flore, et j’en passe… Pour cela, nous avions la chance d’être accueilli par des amis qui sont partis vivre à long terme sur cette île, ce qui nous offrait le luxe d’être logé et nourri dans une très belle maison. De plus, avoir des amis là-bas nous permet d’avoir un “guide touristique” à notre façon. C’est donc lui, Pierrot, qui allait tout nous montrer de son “chez lui”.
Nouméa
Objectif : découvrir Nouméa et ses alentours. Au-delà de tous ces lieux dont elle regorge, ce fût une belle entrée en matière pour s’immerger dans la culture locale. Ce qui m’a beaucoup marqué est notre rencontre avec la population locale authentique : les Kanaks. Ce sont des gens extrêmement bienveillants, toujours pleins de bonne humeur, très fiers de leurs origines et de leur culture.
Direction le nord de l’île.
Ce fut une fois encore l’occasion de s’immerger davantage dans les traditions kanakes, les paysages sauvages et les endroits reconnus de l’île. Par exemple nous sommes allés admirer la célèbre poule de Hienghene. C’est un volumineux îlot de roches calcaires noires d’origine karstique. Suivant l’angle d’observation, le rocher peut prendre la forme d’une poule en train de couver, ce qui est à la fois intriguant et remarquable.
Nous sommes également du côté de l’Est de Nouméa, à la découverte du parc provincial de la rivière bleue. Ce parc, situé au cœur de l’île de Grande Terre, est l’endroit rêvé si vous voulez observer la faune et la flore locales. De magnifiques randonnées à pied ou à vélo nous attendaient également dans cet espace protégé, où nous avons pu admirer des paysages extraordinaires.
Au sud de Nouméa, nous avons eu la chance de visiter et de nous baigner sur l’île des Pins, peut-être un des endroits les plus connus de la Nouvelle-Calédonie, qui est connu pour être l’île la plus proche du paradis. Cet endroit, digne d’un décor de carte postale ou d’un fond d’écran d’ordinateur, nous en a mis plein les yeux par ses couleurs, son eau et son soleil. Un souvenir inoubliable par les couleurs des lieux, l’harmonie des paysages, les coraux, les poissons. Comme l’impression d’avoir arrêté le temps lorsque nous étions sur cette île.
Les îles Loyauté…
Autre paysage idyllique, l’île Lifou, qui est la plus grande des îles Loyauté, d’ailleurs plus grande que Tahiti ou La Martinique. Cette île est aussi appelée “île aux multiples visages”, car elle dispose d’une variété formidable de paysages à voir, entre rochers, grottes, mers, lagons, coraux… Un endroit aussi magnifique que surprenant !
En parlant de lagons, la Nouvelle Calédonie dispose de lagons extrêmement grands (recouvrant plus de 15000 km carrés) : il était alors impensable de passer 2 semaines dans ces eaux sans aller découvrir les couleurs d’un bleu et vert magnifique à partir d’une balade en bateau. C’est aussi la première fois de ma vie que j’ai pu voir de mes propres yeux des requins, des dauphins et même les souffles d’une baleine au loin. Ce jour-là, nous avons été d’une chance inouïe, nous nous sentions comme seuls au monde avec ces animaux, juste magique !
Quelques jours auparavant, nous avions déjà réalisé une autre balade en bateau qui nous avait emmené pour une journée sur l’île des canards, une excursion originale et resplendissante où nous avions eu l’occasion de nous rapprocher de la communauté locale, faire de la plongée et goûter plusieurs gastronomies locales. Une journée immersive et merveilleuse !
Ce périple aura été pour moi le meilleur de toute ma vie jusqu’à présent car j’ai pu me rapprocher pour la première fois d’une culture totalement différente de celle de la France métropolitaine. J’ai aussi pu voir des animaux fantastiques tels que les dauphins, énormément de poissons colorés, les requins, des serpents, ou encore des baleines. De plus, j’ai vu des paysages dont j’ignorais l’existence et qui pour moi ne pouvaient être seulement dans les films ou sur les cartes postales, tels que la poule de Hienghène, l’ïle des Pins, l’île aux canards, les barrières de coraux…
Seul regret de ce voyage pour moi, nous n’avons pas pu (pour des raisons purement logistiques), assisté au spectacle qu’offre le cœur de Voh en vue aérienne en avion. Il s’agit d’une formation végétale naturelle de la commune de Voh, au nord-ouest de la Grande Terre de Nouvelle-Calédonie. Une clairière naturelle de quatre hectares dans la mangrove bordant le lagon calédonien, qui prend, vu d’en haut, la forme d’un cœur stylisé.
En bref, ce voyage m’a changé la vie car il m’a montré une culture différente mais tellement attachante, des paysages merveilleux et offert la chance d’approcher des espèces animales que je n’aurais jamais pensé rencontrer.
Un grand merci à Pierrot, à mes parents et à toute la Nouvelle-Calédonie !
Nicolas
L’ambiance du mois
Avril
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